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Textiles et perturbateurs endocriniens

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Ce que 20 ans en pharmacie m’ont appris… et ce qui m’anime aujourd’hui avec So Mout’

Bonjour, je suis Sophie, créatrice de So Mout’. Après 20 ans comme préparatrice en pharmacie, je me consacre aujourd’hui à la confection d’articles pour bébés, ici en Bretagne. J’aimerais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur : les perturbateurs endocriniens dans les textiles.

Une réalité invisible mais bien présente

On parle beaucoup des contenants alimentaires ou des cosmétiques, mais peu des vêtements, gigoteuses, capes de bain, et autres articles textiles que les bébés portent à même la peau.
Et pourtant, comme les biberons en plastique d’avant 2011 (au bisphénol A), de nombreux textiles sont porteurs de substances appelées perturbateurs endocriniens : ils dérèglent le système hormonal en imitant nos hormones naturelles.

Dans les textiles issus de la pétrochimie, on trouve souvent :

  • Des PFAS, ou « polluants éternels », utilisés pour rendre les tissus déperlants ou anti-taches (imaginez une poêle à revêtement : pratique, mais que reste-t-il après des années d’usage ? Des résidus invisibles…).
  • Des retardateurs de flamme, intégrés dans certains pyjamas et gigoteuses pour répondre à des normes anti-incendie. Leur intention est bonne, mais les résidus chimiques restent dans les fibres.
  • Des phtalates, pour assouplir les textiles synthétiques “tout doux” ou imperméables.
  • Du formaldéhyde, utilisé pour que le tissu ne se froisse pas, ou pour fixer des couleurs très vives (souvent avec des métaux lourds comme le plomb ou le cadmium).

Chaque « effet pratique » cache souvent une exposition chimique peu connue.

Pourquoi c’est encore plus problématique chez les tout-petits ?

Leur système hormonal est en pleine construction, notamment pendant les 1000 premiers jours (de la conception à 2 ans).
Leur peau est perméable, leur système immunitaire encore fragile, et ils mettent souvent à la bouche ce qu’ils portent.
Les conséquences documentées ? Troubles du développement, puberté précoce, troubles de l’attention, immunité affaiblie…

🌿 Ma réponse concrète dans l’atelier So Mout’

En quittant la pharmacie, je ne me suis pas éloignée de la santé : j’ai simplement choisi une autre manière d’y contribuer.
C’est en devenant maman que j’ai pris pleinement conscience de la vulnérabilité des tout-petits. Leur santé se construit dès les premiers jours, et chaque choix que nous faisons pour eux compte.

Aujourd’hui, à travers mes confections, je poursuis cet engagement : proposer des articles textiles pensés pour respecter leur peau, leur équilibre, leur développement.
Je sélectionne avec exigence des matières aussi saines que possibles, en évitant les traitements chimiques superflus, pour offrir le meilleur à votre enfant dès les premiers instants.

Un exemple très concret :
Remplacer la ouatine polyester (issue de la pétrochimie) par une nappe composée de 85% de laine pure et 15% de PLA (un liant végétal issu du maïs ou de la betterave).

  • La laine est naturellement thermorégulatrice, respirante et saine.
  • Le PLA permet de maintenir la tenue sans ajouter de colle synthétique ou de polyester.

Une démarche artisanale, mais exigeante

Je ne cherche pas la perfection, mais la cohérence. Et pour moi, ça passe par des matières plus saines et durables.
Moins il y a de traitements et de manipulations, plus c’est clair, naturel et sûr. Comme en alimentation.

En résumé

Non, tous les textiles ne se valent pas.
Oui, on peut agir en conscience, sans culpabilité, mais avec information.
Chez So Mout’, chaque article est pensé pour accompagner les bébés avec douceur, sécurité et durabilité.

  • Merci pour votre confiance

Sophie
Créatrice de So Mout’ – Articles artisanaux en matières naturelles pour bébés
Formée en pharmacie, reconvertie par conviction 💚

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