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Bien choisir les textiles pour bébé : mes conseils pour s’y retrouver

On parle souvent d’alimentation saine
Mais qu’en est-il de ce que bébé porte, touche, ou sur quoi il s’allonge pendant des heures chaque jour ? Sa peau, encore immature, est en contact direct avec ces matières.

Et entre les mentions floues comme « matières naturelles », « tissu bambou », ou « coton doux », il est facile de s’y perdre.

Alors, comment s’y retrouver ? Voici quelques repères simples et concrets.

1. Privilégiez les fibres vraiment naturelles

Ce que je recommande : recherchez les fibres végétales brutes, comme

  • Le coton, si possible non traité
  • Le lin, idéal en été pour sa légèreté
  • Le chanvre, très résistant

Et bien sûr, les fibres animales comme :

  • La laine de brebis, que j’utilise pour mes confections est isolante, moelleuse, thermorégulatrice, absorbante et naturellement anti-bactérienne.

Bon à savoir : La laine a longtemps été négligée, parfois même considérée comme un déchet. Aujourd’hui, on la redécouvre comme une matière précieuse, locale et écologique.

pieds de bébé

2. Méfiez-vous des fibres “mixtes” ou trop transformées

Certaines matières semblent naturelles… mais ne le sont pas tant que ça.

La Viscose de Bambou : L’Exemple Parfait du Marketing Trompeur

  • Ce qu’on vous dit : « Bambou naturel, écologique, anti-bactérien »
  • La réalité : Le bambou subit 12 étapes de transformation chimique intensive (soude caustique, acide sulfurique…)
  • Les plus : Résultat doux et respirant

C’est un process très polluant, perd ses propriétés anti-bactériennes naturelles

Ce que je conseille : regardez si l’étiquette mentionne “viscose” ou “fibres de bambou”. Ce sont des fibres artificielles, parfois très polluantes à produire.

fabrication de synthèse en laboratoire

3. Fuyez les fibres synthétiques pour bébé

Les fibres comme le polyester, l’acrylique ou le nylon sont fabriquées à partir… de pétrole.

On les retrouve massivement dans l’industrie textile, notamment dans la fast fashion, car elles sont peu chères à produire. Mais pour un usage bébé, elles posent plusieurs problèmes :

  • Peu respirantes, elles peuvent provoquer macération, inconfort, voire irritation
  • Elles ne sont pas biodégradables
  • Elles emprisonnent l’humidité et les odeurs

Et parfois, elles se cachent là où on ne les attend pas…

👉 Exemple : la ouatine en polyester utilisée comme rembourrage dans des articles pour bébé (comme les turbulettes, matelas ou coussins), même si l’extérieur est en coton.
Ce qui semble doux et “bio” en surface cache parfois une matière synthétique à l’intérieur.

🐑  À l’inverse, j’ai choisi une alternative saine et naturelle pour le rembourrage : la laine de brebis, qui isole, respire, absorbe l’humidité, et respecte la peau.

Usine pétrochimique émanassions de fumée

Ce que je recommande :

  • Éviter les compositions du type “50 % coton / 50 % polyester
  • Se méfier des mélanges qui brouillent les pistes
  • Lire l’étiquette dans son intégralité — même pour les accessoires !

Le choix que j’ai fait :

Le jour où j’ai compris que tant de textiles pour bébé venaient du pétrole — ou en contenaient — ça m’a vraiment bousculée.
En tant que maman, préparatrice en pharmacie, et touchée par une sclérose en plaques, j’ai toujours été très attentive à ce qui touche le corps — surtout celui de mes enfants.

C’est cette conscience, à la fois personnelle et professionnelle, qui m’a conduite à créer des articles faits main avec des matières brutes, saines et choisies avec exigence.
🌱 Des matières naturelles, respectueuses de la peau fragile des tout-petits, mais aussi pensées pour durer et avoir du sens.

En résumé, que regarder ?

Favoriser les fibres brutes : coton, lin, laine, chanvre
Éviter les fibres transformées : viscose, bambou modifié
Fuir les matières synthétiques : polyester, acrylique, nylon
Lire les étiquettes (et se méfier des formulations trop marketing)

Rendez-vous sur la boutique (en cliquant ici) pour découvrir une autre façon de faire.

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